L’ANDASS (Association Nationale des Directeurs d’Action Sociale et de Santé)…

…est une association professionnelle. Son conseil d’administration composé de 44 membres représente plus d’un tiers des départements.

L’ANDASS porte l’ambition du développement social, du travail collectif, de l’accompagnement global des personnes dans leur parcours vers l’autonomie. L’ANDASS favorise les partenariats d’action et les coopérations.

Pour l’ANDASS, les dépenses sociales ne constituent pas un simple coût mais un investissement dans le développement humain. L’ANDASS appelle à un choc de simplification afin de libérer le pouvoir d’agir des élus, des citoyens, des professionnels, des bénévoles et des organisations afin de s’orienter vers une société plus inclusive et citoyenne. Estimant que les politiques de solidarités doivent irriguer et se nourrir de l’ensemble des politiques, l’ANDASS participe, par ses analyses et ses propositions concrètes issues de la diversité des territoires, à la modernisation d’un service public de proximité et de qualité. Pour les prochaines années, elle souhaite construire avec ses nombreux partenaires « Une action publique sobre et de qualité au service des personnes ».

Une adhésion autour des valeurs et du métier de dirigeant

L’ANDASS a réaffirmé les valeurs qui fondent son action et légitiment l’adhésion : « Les adhérents (…) affirment leur attachement aux valeurs du service public et aux principes de libre administration des collectivités territoriales. Ils veillent à garantir l’indépendance de l’association de toute appartenance syndicale, politique ou religieuse et de tout lobby économique. Ils affirment leur engagement en faveur de la parité qu’ils promeuvent dans la composition des instances de gouvernance de l’association. Ils veillent à l’ouverture de l’association favorisant les liens d’amitié et de confraternité qui les unissent en métropole et outre-mer. Ils encouragent les coopérations de toute nature favorisant la réalisation de l’objet statutaire ».

L’objet premier de l’ANDASS n’est la défense de ses membres mais celui des personnes concernées par les politiques publiques de solidarité, de développement social, d’action sociale.

Relever les principaux défis auxquels nous sommes confrontés

Les politiques de solidarités sont largement déléguées aux acteurs de l’économie sociale et solidaires, aux associations à but non lucratif mais aussi aux entreprises sociales ou a des personnes physiques. Ces délégations font l’objet d’autorisations administratives, d’agréments, de contrôle d’utilisation de l’argent public, de recherche de traitements le plus équitable dans la diversité des réalités des territoires.

Comment relever le défi de la transition écologique et faire en sorte que chaque politique publique, chaque délégataire, chaque action en soit porteur ?

Comment relever le défi du vieillissement qui est une chance pour notre pays en lien avec un dynamisme démographique à maintenir ?

Comment relever le défi de la prévention et de la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes et sortir d’un déterminisme insupportable : 30% des enfants dans des familles monoparentales vivent en dessous du seuil de pauvreté ?

Comment relever le défi de la transition numérique et faire en sorte que la société digitale qui s’annonce soit au service des personnes et proposer une accessibilité universelle ?

Nous souhaitons le développement et la défense d’un service public de la vie quotidienne. La vie quotidienne, c’est ce qui est stratégique pour chacun, pour la cohésion de notre société, pour l’engagement citoyen.

Mettre en débat le « Manifeste pour une action publique sobre et de qualité »

L’ANDASS (avec l’institut de la gouvernance territoriale et de la décentralisation) souhaite partager avec les différentes parties prenantes ce qui pourrait devenir « Le manifeste pour une action publique sobre et de qualité.

L’étude sémantique relie la notion de sobriété à ce qui est essentiel, aller à l’essentiel et distinguer l’utile de l’accessoire. Elle est associée à la simplicité, à la lisibilité et à l’accessibilité. Est sobre ce qui s’énonce aisément et donc se comprend. La sobriété inspire aussi l’agilité favorable à la prise de risque, à l’expérimentation, à l’imagination et à l’innovation. Enfin la sobriété nous relie à la solidité des liens, des normes, de l’investissement humain, à la durabilité des missions.

La réflexion nationale sur l’action publique peut s’enrichir de cette proposition.

Les enjeux correspondants à la volonté de rénover dans la sobriété peuvent s’articuler autour de trois axes :

– Répartition des compétences entre collectivités, Etat, délégation et décentralisation,

– Parcours et qualité du service rendu à l’usager,

– Mobilisation de la société civile et participation des usagers.

La méthode repose sur l’organisation d’une grille d’analyse et d’action autour de principes simples servant à guider les décideurs publics et les managers. L’Andass a proposé une série de 23 principes.

L’engagement à partager serait un engagement autour de la rénovation de ce service public de la vie quotidienne avec un haut niveau de coopération, en développant les différentes formes de co-formation, de co-développement ou de collectifs, un engagement accru des dirigeants territoriaux dans la responsabilité sociale des administrations pour faire vivre une République des personnes et non des administrations. Pour cela, donner une priorité réelle au développement des compétences pour accompagner les personnels, pour relever collectivement les défis et les mutations, avec un management plus libéré organisé autour du sens et non de la norme et de la procédure. L’action publique portée par l’Etat devenant facilitatrice.

Le travail proposé proposé par l’ANDASS doit être considéré comme une matière vivante qui ne demande qu’à être débattu et enrichi.

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